Législation droit social
Législation droit social
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Olivier Khatchikian
Avocat au barreau de
paris
10h
INTRODUCTION
Introduction générale au
droit
Droit
social = Droit qui régit les relations de travail entre les
employeurs privés et les personnes qui mettent leur force de travail à leur
disposition contre un salaire.
Exclut le public (fonction
publique nationale et territoriale), les professions libérales, et les travailleurs
indépendants (free lance).
Histoire du droit du
travail :
Tendance à créer des règles qui
protègent le salarié en créant un avantage juridique à celui qui souffre d’un
désavantage financier.
1791 : Loi le chapelier
interdit les corporations
1806 : Création des
Prud’hommes par Napoléon Ier
1864 : Liberté de coalition
et de grève = limites à la loi Le chapelier
1884 : Loi Waldeck Rousseau
= reconnaissance officielle des syndicats
1895 : Naissance du
syndicalisme : cgt
1936 : Congés payés, semaine
de 40h, journée de 8 h = Léon Blum et le Front Populaire
1941 : Interdiction du droit
de grève en France
1946 : Droit de grève et
droit à la négociation collective = nombreux droits sociaux inscrits dans la
constitution de la 4ième République
1982 : Pierre Mauroy 39h
1998 : Martine Aubry 35h
Institutions représentatives du
personnel = délégués du personnel, délégués syndicaux 1968 CE 1945 , Comité
pour l’Hygiène …
Représente la pénétration du
syndicat dans l’entreprise.
- Représentativité présumée : le représentant appartient à une des 5 confédérations syndicale : CGT CFDT FO CFTC et CGC donc légale et présente des garanties d’indépendance par rapport à l’entreprise.
- Représentativité prouvée : on peut exister comme représentant syndical si on prouve que l’on réunit les critères de représentativité : nombre d’adhérents au niveau du cadre (entreprise entière ou une branche), ancienneté, montant des cotisations, indépendance vis-à-vis de l’employeur.
PME : résistance au fait
syndical car quelqu’un d’extérieur en tant que syndicat nomme quelqu’un de
l’entreprise pour représenter toute la société dans les négociations.
Les IRP : institutions
représentatives du personnel.
Mitterrand a donné la 5ième
semaine de congés payés et les 39h hebdomadaires ; assurance chômage, les
lois Auroux, 1984, le congé parental
Les lois Aubry pour les 35h, le
CNE
Blablabla…
Les sources du droit du
travail – les institutions : (inspection du travail – conseil du
Prud’homme)
Toutes ces normes, de quels
supports émanent-elles car plusieurs sources peuvent être en concurrence
Ex : période d’essai peut
contenir différentes normes qui sont hiérarchisées.
1. les sources hétéronomes
(viennent de l’extérieur, imposées, par opposition aux sources autonomes)
- Viennent d’abord de la constitution : en quoi ces règles peuvent être utiles dans le droit du travail
- Droit international. Traité de Versailles. Traité de Rome : droit européen de libre circulation. OIT Organisation Internationale du Travail. Si opposition traité international / loi française : le traité gagne
- Loi française
- Règlements
2. les sources autonomes
- La convention collective (forme d’une loi et âme d’un contrat) est signée entre l’entreprise et l’ensemble des salariés ; avec un effet au-delà du cercle de ceux qui l’ont conclu. Arrêté d’extension : le contrat conclu avec les syndicats va s’étendre à toute la branche d’activité et à tous les salariés : ex :
ÞConvention
collective de branche : l’automobile
ÞAccord d’entreprise :
Renault
ÞAccord
d’établissement : Renault Sandouville
(Ordre public social : les normes peuvent être
différentes mais celle qui prévaut doit être la plus favorable.)
- Le règlement intérieur
- L’Usage : c’est une règle pratique non écrite. Peut être remis en cause sans l’accord du salarié.
- Si dure depuis 2 ou 3 ans c’est une constance,
- Si c’est toujours le même calcul c’est une fixité,
- Si c’est valable pour tous c’est une généralité.
- Le contrat de travail : tout ce qui y est écrit ne peut être remis en cause qu’avec l’accord du salarié.
Ex : indemnité de
licenciement :
Indemnité légale : 1/10ième de mois par année d’ancienneté
Si convention collective prévoit
quelque chose de différent et plus intéressant, elle prévaut.
ex : la convention
collective des journalistes = un mois par année d’ancienneté,
Indemnité contractuelle :
indemnité par contrat quand on a débauché un cadre il négocie son golden
parachute pour faire un contrat de licenciement avec la société qui vient de
l’embaucher (La réglementation des golden parachute vaut pour les mandataires
sociaux. PDG est nommé par les actionnaires, il n’est pas salarié donc il
négocie avec les actionnaires.)
Le golden parachute d’un salarié
est différent. S’il est débauché et qu’il démissionne il doit négocier ses
années d’ancienneté avec la nouvelle boîte pour le cas où il soit dégagé
pendant la période d’essai.
I. Rapports individuels de travail
« Le droit commence là où l’affection
cesse. »
Ordre public social dans le droit
du travail : c’est le fait qu’on peut toujours déroger à une norme
supérieure tant que c’est pour favoriser le salarié.
1. Création de la relation salariée : le contrat de travail
a. Les critères du contrat de travail. Recrutement et libertés individuelles
b. Fixation des droits et obligations des parties
Différence entre modifications du
contrat de travail et changement des conditions de travail.
A chaque fois le salarié doit se
poser la question car cela constitue sa condition de résistance.
Changement de condition de
travail < directeur et s’impose aux salariés
Changement de lieu de travail ?
Changement des horaires ?
Salarié a-t-il la possibilité de
refuser ?
Modification du contrat de
travail : dépend de ce qu’il y a dans le contrat, car ce n’est pas
forcément écrit. Il y a des éléments essentiels qui ne sont pas forcément
écrits : la rémunération, le lieu de travail, le temps de travail, la
fonction exercée ….
Mais il y a d’autres choses dans
le contrat qui ne sont pas essentielles et qui sont écrites : les horaires
ne sont pas un éléments essentiels, ça relève de la direction… mais si le
salarié a trois enfants , ça peut être mis dans le contrat selon un accord
commun.
c. Quelques règles sur le recrutement
Le droit dans le
recrutement :
Limites dans les critères de
choix :
- Ne pas tenir compte de l’origine
- Ne pas poser de questions sur la vie privée
- Ne pas demander si on compte faire des enfants
Informations
demandées au candidat ne doivent avoir pour objet que de mesurer son aptitude à
réaliser la mission proposée : dans ce cas, on est tenu de dire la
vérité. Si par contre les questions sortent du cadre autorisé on a le droit de
mentir.
Méthodes : (doivent
être liées à la mission proposée)
- Entretien selon certains. Pas de liste de méthode mais 9 entretiens avant d’être pris...
- Morphopsychologie ... : Même si on fait un recours on peut difficilement prouver que c’est cette méthode qui a aidé la décision finale car il y a toujours la subjectivité du recruteur.
= Pas de jurisprudence pour ces
pratiques. Si le mec ne veut embaucher que des blondes ...
1ière règle : transparence = employeur doit prévenir, informer,
consulter le comité d’entreprise avant d’utiliser telle ou telle méthode
2ième règle : le candidat doit être
informé lui-même des méthodes utilisées
d. Les différents types de contrat de travail
S’il n’y a pas de contrat écrit :
on suppose automatiquement que c’est un CDI : vous pouvez prouver que vous
avez travaillé et vous avez touché un salaire. Convention collective s’applique
de plein droit.
CDD doit nécessairement être
conclu par écrit. Si pas d’écrit on est réputé en CDI.
Pour être valable en CDD le contrat doit contenir un certain nombre de
mentions.
Le
motif de recours : circonstance particulière qui justifie le
recours au CDD par rapport au CDI car c’est un contrat précaire qui doit rester
l’exception pour la législation. Le CDI est le principe
Motifs de recours au CDD :
- Variation d’activité
- Remplacement d’un salarié absent
- CDD saisonnier
- CDD d’usage : certains secteurs où le boulot
est par nature temporaire : le spectacle ou le sport (liste définie
et pas extensible)
Période d’essai n’est pas un CDD.
Mais il y a une période d’essai dans le CDD : 15 jours. (ou un mois si le
CDD est de plus de 6 mois)
CDD utilisé comme période d’essai
est illégal.
CDD a une durée maximale de 18
mois et ne peut pas être renouvelé plus d’une fois. La durée maximale
s’applique aux 18 mois
Les motifs de recours peuvent
légitimer une extension : contrat à termes
imprécis : par exemple pour une absence indéterminée d’un salarié
pour congé maladie
Un salarié peut travailler au
titre de CDD successifs à condition que ce soit dans le cadre de motifs
différents. Si c’est toujours le même poste il faut le passer en CDI.
Règle
du Tiers-temps : On ne peut pas conclure un autre CDD sur le
même poste (même motif de recours) sans avoir attendu l’expiration d’une
période correspondant au 1/3 du temps du CDD précédent.
Principe
de parité = Rémunération CDD-CDI doit
être équivalente sur le même poste (plus indemnités de contrat précaire pour le
CDD. )
e. Etude des clauses essentielles du contrat (mobilité/ non concurrence)
2. Aperçu de la réglementation du travail
a. Salaire
b. Durée du travail
c. Congés
3. La rupture du contrat de travail
a. Par le salarié
· La démission
Démission possible pour tout
contrat sans préavis pendant la période d’essai
Démission possible ensuite
pour CDI avec un préavis
Démission impossible en
principe pour le CDD avant terme sauf si on a trouvé un contrat stable
(CDI) (mais y’a des tempéraments) Si
démission pour une autre raison, le patron peut réclamer réparation du salarié
· Résiliation conventionnelle et transaction = prise d’acte de la rupture du contrat de travail ?
Prise
d’acte de la rupture du contrat de travail :
Quand le salarié veut montrer que
ça ne se passe pas bien, que ça vient d’une faute de l’employeur qui ne veut
pas le licencier.
Le salarié prend alors
l’initiative de la rupture car ne veut pas démissionner (cas du harcèlement
moral)
C’est une hybridation démission /
licenciement.
- Soit rupture est analysée comme un licenciement abusif = faute grave de l’employeur rétroactivement même si ça ressemble à une démission = cascade d’intérêts pour le salarié + dommages et intérêts pour licenciement abusif.
- Rupture est analysée comme une démission cachée par le salarié.
- Le salarié peut aller directement devant les Prud’hommes pour faire constater la rupture. Donc pendant la procédure il reste dans l’entreprise.
b. Par l’employeur (le licenciement)
Licenciement pour motif :
1. Personnel (inhérent à
la personne du salarié) = soit disciplinaire ( pour faute ) soit non
disciplinaire (incapacité de travail, inaptitude physique …)
2. économique (non
inhérent à la personne du salarié)
3. Sans cause réelle ni
sérieuse = licenciement abusif
3 motifs de rupture de contrat
CDD :
1. Faute grave
2. Force majeure = extériorité,
imprévisibilité, insurmontable. Très rare
3. Commun accord
Ca empêche le patron de faire des
licenciements abusifs par rapport au CDI
Si contrat est interrompu par
l’employeur pour de mauvaises raisons, il doit payer les salariés jusqu’à la
fin prévue du CDD.
Faute est ce qui rend impossible
la poursuite du contrat de travail même pendant le période qui reste à couvrir
dans le cas du CDD.
C’est un cas de force
majeure : doit réunir différents critères
Ex : s’il y a eu un
incendie, ça dépend si d’autres locaux sont disponibles
La faillite n’est pas un cas de
force majeure
· Le licenciement pour motif personnel
DISCIPLINAIRE :
Ce que recouvrent les différentes
fautes :
1. Faute sérieuse
2 Faute grave
3. Faute lourde
Gravité de la faute détermine ou
non les indemnités versées
Faute sérieuse :
Révèle un comportement fautif de nature à troubler le bon fonctionnement de
l’entreprise (retards répétés, refus de suivre une formation ...)
Faute grave : rend
impossible la poursuite du travail même pendant la limite du préavis. Travail
doit cesser aussitôt (insultes violentes au PDG)
Dépend de l’ancienneté, des
propos et du cadre professionnel
Faute lourde :
intention de nuire. Ex : introduction volontaire de virus informatique.
Inspecteur
du travail contrôle la conformité, la légalité du règlement intérieur.
Ce sont des critères qui servent au juge pour mesurer la légalité d’un
licenciement.
Restrictions aux libertés
individuelles doivent être nécessaires au bon fonctionnement de la société et
dans la mesure du but recherché.
La
HALDE : Haute Autorité de Lutte contre la Discrimination et pour l’Egalité.
(homosexuel, syndicaliste, pour cause de harcèlement moral, salaire inégal...)
La Halde peut sanctionner mais
pas verser de dommages et intérêts.
Gradation des fautes :
Ex du CDI :
Licenciement donne lieu à
plusieurs types d’indemnités.
1. Indemnités de préavis
(compensation si préavis squizé)
2. Pour chaque mois :
2 ,5 j de congés payés par mois de travail effectif = indemnité
compensatrice (30j / an) de congés payés.
3. Indemnités de licenciement.
Ces indemnités ne sont pas dues
en toutes circonstances. On peut en être privé en fonction de la faute :
SI faute sérieuse, le salarié
peut prétendre à toutes ses indemnités
Si faute grave, pas de préavis ni
d’indemnités de licenciement
Si faute lourde : rien du
tout
= Si licenciement le salarié peut
toucher les allocations chômage.
Pas pour une démission (sauf cas
de démission légitime : suivre la mutation du conjoint ou quand la
démission est causée par le comportement du patron)
Dégradation des conditions de
travail qui porte préjudice au moral du salarié... mais le harcèlement moral
doit être prouvé. Dans ce cas de harcèlement moral, licenciement peut être
négocié à l’amiable. Sinon on prend acte et on met tous les tords au
patron : mais n’aboutit pas forcément.
Sanction disciplinaire de plus de
3 ans : annulée par amnistie (amnistie
présidentielle relève d’une loi spécifique)
Impossible de sanctionner des
faits de plus de 2 mois.
Pas de casier judiciaire pour un
salarié. Un nouvel employeur ne peut pas savoir pourquoi vous avez été viré,
quelle faute vous avez commise.
· Le licenciement pour motif économique
Il existe 3 catégories de
licenciements économiques :
- Difficulté économique
- Réorganisation destinée à sauvegarder la
compétitivité de l’entreprise
- Mutation technologique (automatisation,
robotisation…)
1ière règle du
licenciement économique : même si la raison est légitime, l’employeur
a une obligation de replacement pour sauvegarder
la relation de travail : mutation géographique… tout cela doit être
organisé en amont du licenciement. L’employeur doit avoir recherché toutes les
possibilités (que le licenciement soit individuel ou collectif) et le licenciement doit être le dernier recours.
Le replacement s’étend à la
société et à toutes les sociétés du groupe, voire avec une proposition d’une
situation inférieure à condition que l’emploi soit similaire et que les
conditions soient favorables (lieu, nombre de personnes, secteur.)
Cas d’un licenciement économique
collectif : baisse de la force de vente = moins de commerciaux : 3
licenciés sur 10
Comment choisir ? Déjà on
parle de poste et pas de la personne. Ensuite on suit des critères d’ordre
de licenciement selon des critères sociaux ( ancienneté, âge, charge de
famille) et professionnels (qualités de travail)
Employeur choisit la hiérarchie
entre ces critères en consultant le comité d’entreprise. Donc même si préfère
garder les meilleurs, cette méthode peut brouiller le climat dans la société.
Cellule de reclassement :
mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)
dès lors qu’il y a un licenciement de plus de 10
personnes sur 30 jours sur plus de 50 salariés dans l’entreprise. PSE a
un coût. C’est pour cela qu’il n’existe que pour les entreprises de plus de 50
salariés. C’est un plan social qui permet d’obtenir des indemnités en plus, une
aide psychologique, un reclassement, une aide à la recherche d’emploi …
· Le processus de licenciement
Le processus de
licenciement :
1. Cep : convocation à l’entretien préalable
2. ep : l’entretien
préalable
3. le licenciement
1. Le cep :
Doit être remis en mains propres
contre une décharge (il signe un double) ou envoyé en recommandé avec accusé de
réception. La lettre l’informe qu’il va être convoqué pour discuter d’un
éventuel licenciement. L’entretien ne doit pas avoir lieu moins de 5 jours ouvrables après la convocation, afin de
permettre au salarié d’organiser sa défense. Lettre doit également lui rappeler
ses droits : être assisté par un salarié de l’entreprise ou un conseillé
extérieur. (selon les IRP de son entreprise : délégués, CE, syndicats …)
Si il y a des délégués qui
servent à défendre c’est moins dangereux que de prendre un salarié quelconque
qui pourrait ensuite être mal vu dans l’entreprise. Sinon il prend un conseillé
extérieur, mais pas un avocat. ça doit être un vieux
syndicaliste qui figure sur une liste départementale
2. L’ep :
Objet de l’entretien :
l’employeur expose les motifs pour lesquels il envisage le licenciement et le
salarié peut s’expliquer et peut-être éviter le licenciement (mais souvent les
carottes sont déjà cuites.)
3. La notification du
licenciement :
Ne peut pas être donnée dans les
48h qui suivent l’entretien, délai de réflexion à respecter obligatoire. (2
jours francs)
Obligation de la lettre de
licenciement : doit contenir le motif, précisément expliqué.
Corollaire : cela fixe les
limites du débat : constitue le
motif et rien d’autre. Donc si le salarié va aux Prud’hommes contester le
licenciement, l’employeur ne pourra invoquer aucune autre raison. Le contenu de
la lettre de licenciement est donc fondamental (souvent discordance entretien /
lettre : d’où rôle de l’accompagnateur qui doit dresser un procès-verbal
de l’entretien)
Jour ouvré : travaillé par
l’entreprise
Jour ouvrable : du lundi au
samedi
Si la procédure n’est pas
respectée, elle est jugée irrégulière (si une seule étape manque) dans ce cas
on parle de licenciement irrégulier (attention
cela ne signifie pas qu’il est injustifié _cela dépend
seulement d’une cause réelle et sérieuse) et vice versa, un licenciement
peut être justifié mais irrégulier en procédure)
Si le salarié ne se présente pas
à l’entretien ce n’est pas irrégulier, le patron a suivi les règles donc la
procédure continue.
Sanction de l’irrégularité de
procédure : un mois de salaire maximum
Sanction de licenciement
injustifié : (ça dépend de :)
1/ Si le salarié a plus de 2 ans
d’ancienneté dans une entreprise de plus de 10 salariés = le salarié peut
prétendre à minimum 6 mois de salaires (les 2 conditions doivent être réunies
obligatoirement)
2/ Si salarié a moins de 2 ans
d’ancienneté ou qu’il est dans une entreprise de moins de 10 salariés,
l’indemnité dépend du préjudice réellement subi (de un mois à … de salaire)
Et jamais un salarié ne peut
solliciter sa réintégration.
Exceptions :
1. les
salariés protégés (représentants …) si leur licenciement est refusé par
l’inspection du travail, le licenciement est nul et anéanti (mais ça arrive
très rarement)
2. Les
discriminations : mais il faut pouvoir le prouver (pour grand âge,
maternité, religion, maladie…)
Préavis de licenciement / de
démission :
Préavis n’est pas dû en cas de
faute grave ou quand prise d’acte de rupture est légitime (faute grave de
l’employeur)
Préavis en général de 3
mois :
Son exécution peut être
dispensée :
1/ Par l’employeur mais il doit
payer les 3 mois
2/ Souvent c’est le salarié qui
voudrait quitter aussitôt : il peut en faire la demande à l’employeur mais
ne sera pas payé.
= généralement cause de problème,
chacun poussant l’autre à prendre la décision en premier
Clause
de non concurrence : rester loyal après la rupture du contrat
de travail (la confidentialité c’est pour pendant qu’on travaille, tout comme
l’exclusivité) mais doit être précisé préalablement dans le contrat :
Critères de validité :
- Limitée dans le temps et dans l’espace
- Avec une contrepartie financière
- Doit être nécessaire à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise (ex : inutile pour un laveur de vitre) = il faut une bonne raison

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